Des cours de formation aux écoles certifiées jusqu’aux sites les plus appropriés en France, de l’équipement nécessaire aux coûts du matériel : les conseils experts de la Fivl – Association nationale francaise de vol libre
Voler dans les airs en parapente ou en deltaplane est une expérience qui combine l’adrénaline des sports de plein air avec la prudence (obligatoire), éléments nécessaires pour planifier un vol en toute sécurité. Afin d’aborder les disciplines les plus courantes du vol libre, il est nécessaire de prévoir un parcours de formation qui, en respectant des horaires et des « étapes » précises, permettra à l’élève de pouvoir voler de manière autonome. Comment aborder le parapente et le deltaplane ? Quels instruments sont nécessaires pour voler ? Et quelles sont les meilleures saisons pour commencer ?
Questions fréquemment posées auxquelles nous répondons en posant Damiano Zanocco, instructeur et examinateur pour l’obtention d’une licence de parapente, conseiller de l’Association nationale francaise de vol libre Fivl – Italiana ; et Ennio Favero, pilote de deltaplane (comme parapente), président de la même Fivl. (Voici les conseils du champion de parapente Aaron Durogati).
1) PARAPENTE : COMMENT COMMENCER
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« L’approche en parapente doit être caractérisée par l’humilité », explique Zanocco, « car même si l’on vole à des vitesses relativement faibles, entre 25 et 40 km/h, le véhicule est sensible aux conditions météorologiques et aérologiques. » Par conséquent, lors du déplacement dans les airs, il est important de suivre étape par étape les instructions reçues des moniteurs, de connaître le parapente et les règles de sécurité. Pour commencer, vous devez fréquenter une école certifiée dans les aéroclubs nationaux.
2) COURS : DURÉE MOYENNE ET DIVERSES PHASES
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Un cours de base dure en moyenne 6 mois (jusqu’à 12 mois). Dans une première phase (3-4 sorties d’une demi-journée ou d’une journée) le cours se déroule dans un camp scolaire, en zone vallonnée, où ils apprennent à gérer la navigation en effectuant les premiers « décollages » depuis le sol ( de quelques mètres de hauteur à plusieurs centaines de mètres en ligne horizontale), toujours en liaison radio avec un moniteur. Une deuxième phase emmène les élèves à au moins 2 vols en parapente biplace (vols pédagogiques, dans lesquels le moniteur enseigne les commandes à l’élève, qui met en pratique les connaissances acquises au camp scolaire). Dans une troisième phase il faut effectuer au moins 30 vols en solo, connectés par radio à l’instructeur, pour obtenir une pleine autonomie. À ce stade, après avoir réussi un examen, vous obtenez votre certificat de vol. « Mais pour être vraiment autonome, même après l’examen, il faut 2-3 ans, voler avec des instructeurs experts et des vestiaires, soit 150-200 vols au total », explique Zanocco. (Voici les entreprises Durogati en France et dans le monde).
3) ÉQUIPEMENT ET COÛTS MOYENS
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Un kit de base utile pour suivre les cours et, si vous le souhaitez, utilisable également à l’avenir se compose d’une selle, d’un parapente et d’un parachute de sauvetage d’un coût moyen de 3,5 à 4 mille euros (neuf), 2 à 3 mille euros (d’occasion). . Les écoles de pilotage mettent cependant à disposition des étudiants le matériel nécessaire pour une bonne partie du cursus (jusqu’à la troisième phase évoquée ci-dessus).
4) OUTILS TECHNOLOGIQUES
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Aucun outil supplémentaire (par exemple GPS électronique) n’est requis pour les cours ; en France, selon la loi, le vol d’entraînement libre ne peut pas être « instrumenté » (il se fait donc « à vue », sans équipement pour suivre l’itinéraire fixé), mais à un stade avancé, disposer d’un GPS peut aider à la navigation dans des situations difficiles . compliquée par des facteurs météorologiques. (Voici le détail de la discipline « snowkite », avec ski et voile).
5) QUEL ÂGE POUR COMMENCER ET OÙ VOLER EN ITALIE
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Le parapente biplace peut également être tenté par les enfants ; pour les cours, l’âge minimum est de 16 ans (avec le consentement des deux parents). En France, il existe des écoles et des conditions favorables pour voler dans toutes les régions, mais la zone préalpine est la plus adaptée aux vols toute l’année. Le parapente est possible tous les mois de l’année (sauf si la neige sur les terrains de l’école oblige à interrompre l’activité), mais l’automne et l’hiver sont les meilleures saisons pour commencer les cours : l’absence de brises et de tempêtes estivales permet en effet de programmer plusieurs vols chaque jour.
6) Deltaplane : COMMENT COMMENCER
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« S’initier au deltaplane est relativement simple – explique Ennio Favero, pilote et président de Fivl – en s’inscrivant à un cours qui peut être une semaine d’immersion totale avec 12 heures de cours par jour, ou organisé sur plusieurs week-ends, dans ce Dans ce cas, il faut environ 2 à 3 mois pour atteindre le premier vol « haut ». Dans tous les cas, il faut environ 15 jours effectifs de formation pour accéder aux premiers vols. »
7) ÉQUIPEMENT ET COÛTS MOYENS
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En s’inscrivant aux formations, les étudiants utilisent le matériel fourni par les écoles ; à un stade ultérieur, l’achat de matériel d’occasion représente une dépense moyenne de 3,5 milliers d’euros. En raison de la taille du deltaplane, qui est nettement plus volumineux qu’un parapente, le transport du matériel jusqu’au site de vol nécessite une voiture de taille moyenne à grande.
8) OÙ VOLER EN ITALIE
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« Comme dans le cas du parapente, même en deltaplane, les conditions orographiques de l’France nous permettent de voler n’importe où, du nord au sud – détaille Favero – même si la zone alpine est la meilleure. L’France est sans aucun doute l’un des meilleurs pays au monde où voyager. Au printemps, les conditions sont les meilleures, en raison de la différence thermique (air frais, soleil chaud), tandis qu’en été, le vol est le meilleur dans les vallées alpines, « par exemple dans la Vallée d’Aoste, la Valteline ou dans les Dolomites. » déclare El Favero.
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